08/07/2012
LOU DOILLON: I.C.U.
LOU DOILLON
I.C.U.
Enfin une fille de Jane Birkin capable de faire autre chose que du Birkin! Et c'est bon pour ne pas dire tout bon!
Voix grave, suave et sensuelle, la demoiselle ne manque pas de talent en cet album réalisé par Etienne Daho, artiste exigeant qui n'a pas pour habitude d'aller se fourvoyer dans des projets surréalistes du type commerce qui pue l'à peu-près et la médiocrité.
Essai transformé!
16:23 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lou doillon, icu, jane birkin, étienne daho, fille, capable de faire autre chose, voix grave, suave et sensuel, la demoiselle, ne pas manquer de talent, album réalisé, artiste exigeant, avoir pour habitude, se fourvoyer, projet surréaliste, commerce qui pue l'à peu-près, puer la médiocrité, essai transformé
ILS ONT PENSE POUR NOUS 16
"La bourgeoisie
A accru son emprise
Sur les ressources et les esprits
En disqualifiant
La contestation sociale et politique"
(Christian LAVAL --- Chercheur/Philosophe/Sociologue)
06:17 Publié dans ILS ONT PENSE POUR NOUS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, penseur de rodin, billy the kid, bourgeoisie, accroître, emprise, disqualification, contestation sociale, politique, christian laval, xhercheur, cnrs, sociologue
07/07/2012
PROVINCE-LIVING: J.O. Paris 2012 (5) : Vivre en province « C'est moche mais ça tient chaud »
PROVINCE-LIVING
J.O. Paris 2012 (5) : vivre en province (2’51’’)
« C'est moche mais ça tient chaud »
On nous ment : les vrais J.O. 2012 sont ceux de Paris. ARTE Radio retransmet en exclusivité cette compétition capitale de la capitale. Après avoir pris le métro et mangé gratos, les athlètes parisiens doivent triompher dans l'ultime épreuve : vivre en province. 5. Le province-living
Enregistrements : 4, 9 mai 12
Interprètes : Christophe Brault, Xavier Czapla, Josiane Pinson
Texte : Silvain Gire
Réalisation : Arnaud Forest
16:12 Publié dans CE QUE CYCLOPEDE DIT, SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arte radio, province, living, j.o. de paris 2012, vivre en province, c'est moche mais ça tient chaud, silvain gire, on nous ment, retransmettre en exclusivité, compétition capitale, prendre le métro, manger gratos, athlètes parisiens, devoir triompher, ultime épreuve, christophe brault, xavierczapla, josiane pinson, arnaud forest
LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'ETAT EST PROC, C'EST NET !"
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté!
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/
Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
Comment caractérisez-vous le travail aliéné monsieur le député ?
Comme une activité que l’on exerce en étant contraint et forcé… on ne fait pas ce qu’on fait parce qu’on a envie de le faire mais parce qu’on y est obligé.
Et pour cause : la force des choses.
C’est précisément ce qui définit une prostituée.
Comment vous les appelez déjà?
Travailleurs, travailleuses du sexe.
J’ai honte pour vous à chaque fois que ça me vexe !
Non seulement vous les stigmatisez mais vous les réduisez à la mendicité.
Allez-y! Culpabilisez-les ! Détruisez-les sans plus tarder!
Oui… vous êtes un abolitionniste… un mot qui finit mal… et un révisionniste… un mot qui n’a pas fini de faire mal!
Vous niez… reniez l’évidence : l’ennui, le vice et le besoin…
La putain alimentaire c’est vous, monsieur le parlementaire !
Vous vous apprêtez si j’ai bien tout noté, à pourchasser les clients de ces dames, à en faire des hors la loi… en les accablant de tous les maux, tout en les taxant sous le manteau !
Mais vous avez l’art d’ignorer que le plus gros exploitant de ces filles de joie, c’est l’État de fait et de droit. C’est tout à fait net… l’État est proxénète. Il a toujours eu une partie liée avec cette horrible institution : la prostitution !
Qui a parlé de violence intolérable faite à notre grandeur nature ?
Et la misère, et le chômage et l’exclusion?
Comment faites-vous pour les tolérer plus longtemps?
Et les travaux forcés auxquels sont tous les jours condamnés les moins bien lotis, ne représentent-ils pas le summum de la prostitution? La plus diabolique des instrumentalisations ? Tortures par l’espérance !
Justice et police… ne jouez pas à ce petit jeu avec le feu … sous peine de favoriser l’empire du milieu.
Ne fermez pas les yeux sur la misère réelle… ouvrez-les bien sur la vraie exploitation de la femme par l’homme… celle qui a lieu dans les foyers, dans les usines ou sous les bureaux…
Vous ne supportez pas voir mouiller leurs corps… dans ce cas… cessez de fouiller leurs âmes! A bon entendeur … une petite part de malheur!
L'HOMME ECARTELE
L'HOMME ECARTELE
Présente au vif de ses pensées, de ses hésitations,
De ses renoncements peut-être,
S'exprime la solitude douloureuse
D'un combat acharné contre la maladie
Qui renvoie brutalement l'homme,
A nouveau écartelé,
A son refus viscéral de la mort.
A son désespoir aussi...
Il déplace le regard pour tracé les contours
Des ombres portées par une image absente,
Et s'éprouve à l'extrême inconfort
D'être confronté à la violence du réel.
Alors s'impose cette évidence enfin révélée:
Il convient de fuir la compréhension laxiste
De la bêtise ordinaire et de la lâcheté!
Ne plus aménager le quelconque des uns et des autres,
De ceux qui ne sont que cruauté
Ou indifférence, ou les deux à la fois.
Faire contrepoint systématique
Au cynisme méprisant des uns
Et à l'irresponsabilité honteuse des autres!
Enfin, dans la frénésie aux multiples facettes
D'un rêve initialement truqué,
En appeler au fou-rire intérieur
De l'adulte face au grotesque affiché,
Ainsi qu'au rire clair et simple
D'un enfant porteur d'insolence salvatrice...
P. MILIQUE
05:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, homme écartelé, présenter, vif, pensée, hésitation, renoncement, exprimer, solitude, douleur, combat acharné contre la maladie, renvoyer, brutalité, humanité, écarteler, refus viscéral, mort, désespoir, déplacer, regard, tracer les contours, ombre portée, imagerie, absence, éprouver, extrême, inconfort, confrontation, la violence du réel, imposition, évidence, révélation, convenance, fuite, compréhension, laxisme, bêtise ordinaire, lâcheté, aménagement, quelconque, cruauté, indifférence, contrepoint, systématique, cynisme, mépris, irresponsable, honteux, frénésie, multiplicité
06/07/2012
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LES HEROS SONT FATIGUES"
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L’artiste : On dirait que tu t’emmêles les pinceaux?
L’artisan : Aucun risque… de pinceau, je n’en ai qu’un… et j’y tiens
L’artiste : Accroche-toi à ton pinceau dans ce cas… j’enlève l’échelle
L’artisan : tu es complètement marteau… pourquoi tu enlèverais l’échelle?
L’artiste : Pour décrocher la lune, t’as pas besoin de te raccrocher à la muraille de Chine
L’artisan : de quoi tu parles ? Tu peux décrypter s’il te plaît ?
L’artiste : tu es un artiste, non ? Pour que tu brilles, je ne crois pas que tu aies besoin de béquilles
L’artisan : tu es drôle, si tu enlèves l’échelle, j’ai toutes les chances de partir en vrille
L’artiste : tu n’as pas besoin d’échelle… accroche-toi à ton pinceau
L’artisan : je ne suis pas artiste peintre… mais tout au plus un peintre en bâtiment. Ce qu’on appelle : un artisan … un artisan qui peint … un artisan peintre.
L’artiste : et qu’est-ce que tu peins ?
L’artisan : je peins les choses comme elles sont
L’artiste : tu n’es pas un artiste alors…
L’artisan : qu’est-ce que tu as contre les artisans ?
L’artiste : ça arrange bien les choses, je le sais… mais ça ne les change pas.
L’artisan : quoi que tu dises, quoi que tu fasses, un mur reste un mur
L’artiste : on peut toujours le détruire
L’artisan : pour quoi faire… pour le reconstruire le jour d’après?
L’artiste : non pour inciter les autres à ne plus en construire
L’artisan : 4 murs et un toit… nous en avons tous besoin
L’artiste : oui… je ne dis pas non… une maison… une prison… une raison
L’artisan : tu m’as l’air un peu dérangé… est-ce que je me trompe ?
L’artiste : je viens de bruler l’école d’où je suis issue
L’artisan : quelle école ?
L’artiste : l’école des arts et métiers
L’artisan : tu es complètement givré… tu vas te retrouver entre quatre murs
L’artiste : je voulais séparer les arts et les sots métiers.
L’artisan : il n’y a pas de sot métier
L’artiste : c’est ce qu’on dit quand on est sot!
L’artisan : selon toi, il n’y a que de sots métiers
L’artiste : ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit
L’artisan : tu as dit quoi?
L’artiste : qu’il n’y a que des sots pour exercer un métier
L’artisan : comment faire sinon pour vivre
L’artiste : on s’accroche au pinceau et on enlève l’échelle!
L’artisan : quelle belle chute
L’artiste : autrement, tu n’apprendras jamais
L’artisan : apprendre quoi?
L’artiste : que tu ne perds rien pour apprendre
L’artisan : je ne comprends même pas ce que tu dis
L’artiste : dans ce cas, il faut apprendre à peindre les choses telles qu’elles doivent être.
L’artisan : et elles doivent être comment ?
L’artiste : comme tu les as rêvées
L’artisan : je n’ai pas le temps de rêver… je ne veux pas crever.
L’artiste : tout est là… tu ne vis pas… tu crèves déjà.
L’artisan : dans ce cas, je ne suis pas seul, nous sommes plusieurs dans ce cas
L’artiste : j’enlève l’échelle … accroche-toi au pinceau
L’artisan : merde, tu t’appelles comment… Jean-Marc Ayrault ?
22:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, artisan, artiste, arts et métiers, élite, erasme, jean-marc ayrault, l'âge des dieux, l'âge des héros, l'âge des hommes, l'anti-héros, l'assemblée nationale, l'échelle des valeurs, lejournaldepersonne, les sots, programme politique générale, socialisme
LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "Commémorons gaiement la mort de Pasteur".
Commémorons gaiement la mort de Pasteur
La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 25/02/1984 - 01min48sMarie Curie avait la rage d'or alors que Pasteur avait la rage de dents.
Production
Générique
16:14 Publié dans CE QUE CYCLOPEDE DIT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pierre desproges, minute nécessaire, monsieur cyclopede, commemorer, gaieté, la mort, pasteur, marie curie, la rage dehors, la rage de dents, production, agence, paris, france 3, réaliateur, jean-louis fournier, interprète, dominique valadié, popa chubby
L'AMOUR C'EST COMME....
L'AMOUR C'EST COMME....
L'Amour, c'est comme les champignons.
Tout monde en a entendu parler,
Se doute qu'il y en a partout,
Mais lorsqu'ils en cherchent,
Jamais ils n'en trouvent.
Ou alors si peu.
Ou de si mauvaise qualité.
Parfois même carrément vénéneux
Et donc potentiellement mortels.
Ah, mourir d'aimer...
La meilleure façon de trouver des champignons
Reste encore de ne pas en chercher.
Alors l'Amour, tu parles !...
Jusqu'où pousser cette stupide métaphore forestière ?...
P. MILIQUE
05:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, amour, comparaison, champignon, tout le monde, en entendre parler, se douter, être partout, en chercher, ne jamais en trouver, mauvaise qualité, carrément, vénéneux, la meilleure façon, trouver des champignons, en parler, pousser, stupidité, métaphore, forestier
05/07/2012
Eddy JOUGLET: "Moesta et errabunda" (Charles BAUDELAIRE)
Eddy JOUGLET:
"Moesta et errabunda"
(Charles BAUDELAIRE)
"J’ai réalisé cette maquette avec uniquement GarageBand sur Ipad ©.
Inspiré par le texte mélancolique, j’en ai fait une valse. A vous d’apprécier. Merci de votre écoute. Eddy.
23:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : au magma present de l'ecriture, eddy jouglet, charles baudelaire, moesta et errabuda, réalisation, maquette, unicité, garageband, ipad, inspiration, texte mélancolique, une valse, a vos appréciations, merci de votre écoute
LE JOURNAL DE PERSONNE: "MA PART D'OMBRE"
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Soi-même – C’est avec une formule chimique de ce genre que Socrate s’est donné la mort?
Soi- Dans mon désir d’en finir avec toi, ce serait plutôt alchimique.
Soi-même – Si j’ai bien tout compris, tu as versé le poison dans l’un de ces deux verres mais tu ignores dans lequel?
Soi – Une chance sur une de se débarrasser l’une de l’autre.
Soi-même – Je ne sais pas si c’est bien ce qu’on fait ?
Soi – Pourquoi est-ce que tu fais le bien ?
Soi-même – Le sens du devoir, ça ne te dit rien ?
Soi – Rien… pour moi, le devoir n’a aucun sens
Soi-même – Quand tu tends la main à quelqu’un qui se noie, tu crées du sens…. moral …
Soi – Non… tu ne le fais pas parce que c’est bien… mais parce que ça te fait du bien… parce que c’est bon. Ni bien… ni mal… mais que du bon et du mauvais pour ton mental… rien de moral.
Soi-même – Quand on martyrise un enfant sous tes yeux… ce n’est pas seulement ton moi qui est ébranlé ou qui trouve ça mauvais, mais tout moi, en toi, se sentirait concerné… malaise particulier devient malaise universel… malaise pour tout l’univers.
Soi – Ce n’est qu’une prétention à l’universel… un recours au sens moral pour justifier les carences de notre sensibilité.
Soi-même – Tout ce que je peux te dire, c’est qu’il y a en moi, quelque chose de plus fort que moi… au-dedans, tout en étant au-dessus et au-delà… la trace d’une Loi qui m’ordonne de ne pas t’abandonner… de te tendre la main quand tu es mal en point.
Soi – J’insiste et je persiste : le bien que tu fais… tu ne le fais pas pour rien… tu le fais… pour qu’on te le rende… pour que les hommes ou Dieu te le rendent… Je ne voudrais pas enfoncer le clou en te disant que ça ressemble étrangement à un investissement … donnant-donnant… gagnant-gagnant, calcul mental déguisé en sainte morale.
Soi-même – Quand je cours le risque d’abriter sous mon toit, les membres d’une famille de clandestins, je ne vois pas l’ombre d’un calcul. Je ne vois que leur intérêt. Pas du tout le mien.
Soi – C’est déjà autre chose. Ce n’est plus de l’investissement au premier degré… mais de l’investissement au second degré… qu’on appelle de l’engagement politique… Attention, j’ai dit politique… Je n’ai pas dit moral ou éthique…
Ce n’est pas mon sentiment qui fait la Loi mais l’assentiment de tous ceux qui ont le même sentiment que moi… égoïsme puissance N.
Soi-même – et qu’est-ce que tu fais de cette voix intérieure qui m’indique qu’il y a quelque chose de transcendant dans ton visage… comme si tu étais faite à l’image de Dieu?
Soi – Pitié qui se transforme en piété… égoïsme qui se drape d’altruisme… néant qui se fait passer pour l’être…
Toute morale a quelque chose de pathétique. Et si je ne t’aimais pas, je te dirai que l’amour de l’autre, lorsqu’il ne pue pas le sexe, le pouvoir ou l’argent, est pathologique et relève de la psychiatrie.
Soi-même – Pourquoi ? Parce qu’il n’y a rien dans l’autre que tu puisses aimer d’une manière désintéressée ?
Soi – Rien. Comme si sa vie ou la mienne étaient irréelles. Seule sa mort ou la mienne sont réelles. Et c’est pour cette raison qu’on s’entretue … sans répit … pour exister… on meurt ou on donne la mort pour réaliser qu’on est bien en vie … c’est mortel, la vie.
Soi-même – Je suis ton double, c’est normal qu’on voit double… tu ne vois pas ce que je vois et je vois ce que tu ne vois pas… nous sommes complémentaires… pourquoi veux-tu te débarrasser de moi?
Soi – pour avoir la conscience tranquille… je n’en peux plus de tes rappels à l’ordre en supprimant l’œil, je supprimerai tout ce qu’il me donne à voir.
Soi-même – Je serais toujours là pour te rappeler à toi.
Soi – On verra… je verrai… fais ta petite prière !
Soi-même – Que Dieu te pardonne… parce que tu ne sais pas ce que tu vas faire
Soi – A Dieu Tchin! Tchin !
Une de moins, ça doit lui faire du bien!
POUR DES RAISONS PERSONNELLES
POUR DES RAISONS PERSONNELLES
Pour des raisons personnelles,
Je n'aime pas cet homme,
Son avarice de sentiment, ses petitesses,
Sa rancœur, ses rancunes, son autorité possessive,
Sa manière de traiter ceux qu'il appelle ses amis.
Pour des raisons personnelles,
Je n'aime pas cet homme,
Jamais sincère et le plus souvent ingrat,
Aspirations inconciliables parce que malsaines
Qui me font, par bonheur, étranger à son monde nauséabond.
Pour des raisons personnelles,
Je n'aime pas cet homme,
Et je crois bien qu'il est de finalité affichée
Que chacun déteste l'autre pour ce qu'il est,
Probablement parce que mépriser un peu est agréable.
Pour des raisons personnelles,
Je n'aime pas cet homme,
Et je n'aurais pas goûté être ami avec lui,
Trop insupportable de morgue suffisante.
Il serait salutaire que l'existence même
De cet individu s'évapore promptement,
Qu'il ne reste rien de lui... ou si peu!
Ne soyez pas inquiet de cette brutale radicalité,
Car reprendront vite le dessus son exhibitionnisme,
Sa bouffonnerie galopante et sa mythomanie éventée.
Pour des raisons personnelles,
Je déteste abhorrer cet homme.
P. MILIQUE
06:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, raison personnelle, je n'aime pas cet homme, avarice de sentiment, petitesse, rancoeur, autorité, possessif, manière de traiter, ami, sincère, ingrat, aspiration, inconciliable, malsain, bonheur, étranger, monde, nauséabond, finalité, afficher, détester l'autre, mépriser, agrable, goûter, insupportable, morgue, suffisance, salutaire, existence, individuel, sévaporer, promptement, inquiétude, brutalité, radicalité, reprendre vite le dessus, exhibitionnisme, bouffonnerie, galopant, mythomanie, éventer, abhorrer
04/07/2012
LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA FACE INTERDITE"
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L’ombre : qu’est-ce que tu fais Judith ?
Judith : je m’appelle Judas… je ne m’appelle pas Judith
L’ombre : pourquoi m’as-tu demandé de me rendre, si c’est pour te pendre.
Judith : parce qu’ils sont persuadés que j’ai trahi… que je suis un traître.
L’ombre : et toi? Qu’est-ce que tu crois ?
Judith : que mon atermoiement a été illimité, entre ma judéité et ta divinité
L’ombre : et sur quoi as-tu parié ?
Judith : sur la … vie
L’ombre : tu n’as donc rien à te reprocher
Judith : si. La vie… et tu l’incarnes si bien Judith… ma face interdite.
Judith : Il était une fois un père qui avait deux enfants…
Un gars, une fille…
Il divisa sa fortune en deux parts égales
Et la leur offrit sur un plateau
La fille aînée resta auprès de lui
Le cadet la dissipa dans la débauche
Et pour ne pas mourir de faim, il revint auprès de son père
Et à son grand étonnement, il fut trop bien reçu
La fille aînée protesta vivement
Le père répondit :
Mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie
Il était perdu et il est retrouvé
Oh… pardon …
J’ai oublié de te dire…
Que l’aînée s’appelait Judith et le cadet Judas
Comme si tu ne le savais pas déjà.